J’ai démarré au Bataillon des Marins Pompiers de Marseille en 2000.
La passion du sport et du haut niveau. La camaraderie. L’intensité. Mais surtout le besoin d’être au service, de secourir. Ça ne s’explique pas vraiment. Ça ne fait pas de nous des gens meilleurs, mais c’est une expérience incroyable et assez unique.

Deux décennies au contact de personnes de tous horizons, de tous âges. On se rappelle des catastrophes bien sûr. Les accidents de la route, les drames domestiques, les incendies terribles de nos calanques. Mais les petites attentions de chacun aussi. Les générosités du coin de la rue, qui nourrissent au quotidien notre envie d’accompagner et d’aider.

20 ans à toujours arriver après l’accident. À ruminer le manque de prévention. Et si seulement… Si seulement cette personne avait su faire un massage cardiaque. Ce sont souvent de petits gestes qui permettent de passer à côté de l’irréparable.
20 ans avant de passer le pas, et sauter de l’autre côté : je veux maintenant travailler à éviter ces accidents. Enseigner la prévention et les bons réflexes à avoir.

En fondant Bird, je ne quitte pas mon utopie : je l’attrape par l’autre bout. Je prolonge mon amour de la rencontre et de la protection de la vie, et j’essaie de diffuser la camaraderie que l’on m’a enseignée au Bataillon.
La vie c’est ici et maintenant. Et quoi que l’on fasse ensemble, nous devons le faire correctement, et dans la bonne humeur.

C’est le vol de l’oiseau. Qui est efficace à hauteur de sa beauté.